La BMW 635 CSi a été la série 6 la plus produite : plus de 50000 exemplaires sur une carrière de 11 ans ! Elle a profité de ses deux devancières (630 CS à carburateur et 633 CSi à injection) pour présenter un compromis idéal : une auto éprouvée avec une nouvelle motorisation présentée en juillet 1978. Cette auto a eu trois déclinaisons avec des spécifications moteur différentes.
Versions
Dans sa première livrée, elle reprend, comme les 630 et 633, une base de série E12 (premières séries 5). Elle se reconnaît immédiatement à son pare-chocs arrière, qui est composé d’une grosse lame transversale chromée terminée par deux butoirs en caoutchouc. Sur les ailes arrière se trouvent deux petites baguette.
En Juillet 1982, un premier "relooking" est apporté. Cette fois-ci, c’est une base de E28 qui est choisie (deuxième version de série 5). Au niveau extérieur, les pare-chocs sont retouchés, et c’est surtout l’arrière qui change la ligne de l’auto. La lame est beaucoup plus fine, et elle revient par deux bananes chromées sur les côtés de l’auto, jusqu’au passage de roues. L’intérieur subit également une transformation : nouveau volant, nouvelle console centrale, avec certains composants qui voient le jour comme l’ABS, bloc compteur avec économètre, ordinateur de bord, suivi de maintenance…
Le freinage est modifié : les freins de la première génération (étriers à quatre pistons qui grippent joyeusement) sont remplacés par des étriers à deux pistons, les nouveaux trains roulants permettent à l’auto d’avoir un meilleur comportement et une plus grande précision. Les premières versions n’étaient disponibles qu’en boîte sport et dès cette deuxième série, trois boîtes sont proposées : une boîte manuelle à cinq rapports "normale", la boîte sport et une boîte automatique à trois rapports (HP22).
La motorisation a évolué également, tout en restant aux alentours des 220ch : pour les premières séries, le bloc de3453 cm3 délivre 218ch. De 1982 à 1987 le bloc change de cylindrée pour passer à 3430 cm3 (92×86) mais la puissance reste à 218ch. Pour la dernière série, le bloc est emprunté à la nouvelle E32 (série 7 deuxième génération). La cylindrée reste à 3430 cm3 et la puissance monte à 220ch.
Avec cette dernière motorisation la série 6 change une nouvelle fois d’aspect : en mai 1987 de nouveaux boucliers avant et arrière (beaucoup plus enveloppants) font leur apparition, la boîte sport n’est plus disponible, seules restent la manuelle à 5 rapports et une boîte automatique à quatre rapports.
Moteurs 6 cylindres en ligne placé à l’avant, refroidis par eau. Arbre à cames en tête, vilebrequin 7 paliers. Suspension indépendante, train avant McPherson à barre stabilisatrice de 24mm, ressorts hélicoïdaux à l’avant et l’arrière. Disques de freins ventilées à l’avant et arrière avec servo, étriers 4 pistons à l’avant. Le direction est à circuit de billes avec assistance.
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Au chapitre des performances, on constate que malgré le poids de l’auto, elle dépasse allègrement le 200 km/h en 1976 ! Mais son excédent de poids par rapport aux coupés E9 fera de la première série 6 un coupé plus bourgeois que sportif. Les versions ultérieures viendront rétablir les choses… Sa consommation est supérieure aux versions à carburateur 630 CS !
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Toutes les boîtes manuelles proviennent de chez Getrag, les boîtes auto sont des ZF :
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